FOIRE AUX QUESTIONS |
Rapatriement de corps
1. Que faire en premier lorsqu’un proche décède à l’étranger ?
Contactez immédiatement R.A.H.M.A Association. Nous vous guiderons dans les démarches à effectuer et prendrons en charge les premières formalités.
2. Combien de temps prend un rapatriement de corps ?
Selon le pays et les formalités consulaires, entre 2 et 7 jours en général. Nous faisons tout pour que le corps rentre dans les plus brefs délais.
3. Quels documents sont nécessaires pour un rapatriement ?
Pièce d’identité du défunt, certificat de décès, passeport ou carte consulaire, et autorisation de transport de corps.
4. Le rapatriement peut-il se faire depuis tous les pays ?
Oui. Nous travaillons avec des partenaires dans le monde entier pour faciliter le retour vers le pays d’origine.
5. R.A.H.M.A s’occupe-t-elle du contact avec les ambassades et consulats ?
Oui, entièrement. Nous gérons la communication avec les autorités et les ambassades.
6. Faut-il une autorisation spéciale pour transporter un corps par avion ?
Oui, et nous la demandons pour vous. C’est une procédure obligatoire et rapide.
7. Les frais de rapatriement varient-ils selon le pays ?
Oui. Ils dépendent des compagnies aériennes et des formalités locales, mais nous proposons toujours une solution adaptée aux moyens de la famille.
8. L’association aide-t-elle les familles sans assurance rapatriement ?
Oui, c’est l’une de nos missions solidaires. Nous pouvons intervenir grâce aux dons et à la zakat.
9. Le corps est-il conservé avant le rapatriement ?
Oui, des soins de conservation sont effectués avec respect pour le corps, selon les règles de la loi et de la religion.
10. Peut-on assister au départ du cercueil à l’aéroport ?
Oui, si les autorités locales le permettent. Nous vous informons du moment du transfert.
11. Le rapatriement se fait-il toujours par avion ?
La plupart du temps oui, mais dans certains cas, un transport terrestre est possible pour les pays frontaliers.
12. R.A.H.M.A propose-t-elle un service de rapatriement 24h/24 ?
Oui. Nous sommes disponibles à toute heure, car la mort ne prévient pas.
13. Comment être sûr que le corps arrive bien au pays d’origine ?
Nous assurons un suivi complet du voyage jusqu’à la réception par la famille locale ou la mosquée.
14. Peut-on rapatrier une personne non musulmane ?
Oui. Par humanité, nous aidons toutes les familles, tout en respectant les rites de chaque religion.
15. Faut-il être adhérent de R.A.H.M.A pour bénéficier d’un rapatriement ?
Non, mais les adhérents bénéficient d’un accompagnement prioritaire et de conditions solidaires.
16. L’association intervient-elle aussi en cas de décès en France ?
Oui, pour les funérailles, le Ghusl, la prière mortuaire et les démarches.
17. Que se passe-t-il si le pays d’origine refuse le rapatriement ?
C’est rare, mais nous cherchons des solutions locales : inhumation dans un carré musulman, ou médiation avec le consulat.
18. Peut-on faire rapatrier un corps après inhumation en France ?
C’est possible sous certaines conditions légales. Nous vous accompagnons dans les démarches d’exhumation et de transfert.
19. Le corps est-il préparé selon les rites islamiques avant le rapatriement ?
Oui, toujours. Le Ghusl et le linceul sont effectués avant la mise en cercueil.
20. Que signifie “mise en bière réglementaire” ?
C’est la préparation du corps dans un cercueil hermétique, obligatoire pour le transport aérien.
21. Le défunt garde-t-il son linceul pendant le transport ?
Oui, il reste enveloppé dans son linceul à l’intérieur du cercueil.
22. Le cercueil est-il rouvert à l’arrivée ?
Oui, à destination, il peut être ouvert par les autorités religieuses locales avant l’enterrement.
23. R.A.H.M.A peut-elle organiser la prière funéraire (Salat al-Janaza) ?
Oui, nous coordonnons avec les mosquées partenaires pour la Janaza avant le départ.
24. Que faire si la famille souhaite enterrer le défunt en France ?
Nous organisons les funérailles sur place, dans un carré musulman, avec la même dignité.
25. Comment être sûr que tout est conforme à la loi et à la religion ?
R.A.H.M.A agit toujours dans le respect total des règles légales et des prescriptions islamiques.
Lavage mortuaire – Ghusl et rites funéraires
26. Qu’est-ce que le Ghusl al-Mayyit ?
C’est le lavage rituel du défunt, un acte sacré qui symbolise la purification avant le retour à Allah ﷻ.
27. Qui réalise le Ghusl ?
Des bénévoles formés, pieux et discrets, du même sexe que le défunt.
28. Où se fait le lavage mortuaire ?
Dans nos locaux agréés, ou dans une salle dédiée mise à disposition par la mosquée.
29. Les proches peuvent-ils assister au Ghusl ?
Oui, si la famille le souhaite, dans la pudeur et la sérénité. Dans la limite de 3 membres dans la salle où se déroule le Ghusl.
30. Pourquoi lave-t-on le corps du défunt ?
C’est une obligation religieuse (fard kifaya) et un acte de miséricorde envers le défunt.
31. Combien de fois lave-t-on le corps ?
Traditionnellement trois fois, ou plus si nécessaire, en terminant par un nombre impair.
32. Utilise-t-on du savon ou des produits parfumés ?
Oui, des produits naturels et de l’eau pure, en respectant la Sunna.
33. Comment enveloppe-t-on le défunt après le lavage ?
Dans un linceul blanc (kafan), simple et pur, sans luxe ni bijou.
34. Les femmes lavent-elles les hommes ?
Non. Chaque défunt est lavé par des personnes du même sexe.
35. Que faire en cas de décès d’un enfant ?
Un lavage doux et symbolique est pratiqué, selon la Sunna, avec beaucoup de tendresse.
36. Et pour une personne en état d’impureté (janaba) ?
Le Ghusl mortuaire purifie totalement, quel que soit l’état précédent du défunt.
37. Peut-on parfumer le corps ?
Oui, avec du camphre ou du parfum naturel non alcoolisé.
38. Que faire si le corps est abîmé ou accidenté ?
Nous procédons avec douceur et respect, en dissimulant les blessures.
39. Est-ce obligatoire de faire le Ghusl avant le rapatriement ?
Oui, c’est une recommandation religieuse que nous appliquons toujours.
40. Qui décide du moment du lavage ?
La famille, en coordination avec nos équipes et les autorités locales.
41. Le Ghusl peut-il être fait à domicile ?
Oui, dans certains cas, si les conditions d’hygiène le permettent.
42. Que faire si la famille est en désaccord sur la façon de procéder ?
Nous intervenons en médiation pour trouver une solution respectueuse du rite.
43. Peut-on filmer ou photographier le lavage ?
Non, c’est un moment sacré et intime. Nous le déconseillons fermement.
44. Pourquoi le linceul doit-il être blanc ?
C’est la couleur de la pureté et de la modestie, recommandée par le Prophète ﷺ.
45. Combien coûte un Ghusl ?
Chez R.A.H.M.A, il est souvent inclus dans le service de funérailles ou offert par solidarité.
46. Faut-il réciter des prières pendant le lavage ?
Oui, des invocations douces sont récitées discrètement par l’équipe.
47. Combien de personnes participent au Ghusl ?
Généralement 2 à 4 personnes selon les besoins.
48. Peut-on confier le lavage à une autre mosquée ?
Oui, si la famille le souhaite, nous travaillons en partenariat avec d’autres lieux.
49. Que signifie “kafan” ?
C’est le linceul du défunt, une étoffe blanche utilisée pour l’envelopper après le lavage.
50. Pourquoi tant d’attention autour du corps du défunt ?
Parce que le corps est un dépôt sacré, qui mérite le même respect qu’une personne vivante.
Accompagnement, médiation et démarches
51. Qui s’occupe des démarches administratives ?
R.A.H.M.A s’en charge entièrement, en lien avec les mairies, hôpitaux et consulats.
52. Peut-on déléguer toutes les formalités ?
Oui. Nous agissons au nom de la famille, avec transparence.
53. Quels papiers faut-il pour l’enterrement ?
Le certificat de décès, la déclaration à la mairie, et une autorisation d’inhumer.
54. L’association aide-t-elle à déclarer le décès ?
Oui, nous nous occupons de tout.
55. Comment gérez-vous les tensions entre familles ?
Avec écoute et neutralité. Nos médiateurs aident à rétablir le dialogue.
56. Que faire si la famille est en désaccord sur le lieu d’enterrement ?
Nous proposons une médiation pour trouver une solution apaisée.
57. Proposez-vous un accompagnement psychologique ?
Oui, grâce à nos bénévoles formés et à des imams partenaires.
58. Peut-on faire appel à R.A.H.M.A depuis l’étranger ?
Oui, nous intervenons à distance pour aider les familles où qu’elles soient.
59. Est-ce que vos services sont réservés aux musulmans ?
Nous accompagnons principalement les familles musulmanes, mais aidons tout être humain en détresse.
60. Travaillez-vous avec les hôpitaux ?
Oui, nous sommes souvent contactés directement par les établissements médicaux.
61. Les femmes bénévoles peuvent-elles participer à la médiation ?
Oui, bien sûr. Elles jouent un rôle essentiel d’écoute et de compassion.
62. Comment garantir la confidentialité des familles ?
Nous respectons une stricte discrétion : aucune information n’est partagée sans accord.
63. Avez-vous un partenariat avec des mosquées ?
Oui, de nombreuses mosquées en France et à l’étranger collaborent avec R.A.H.M.A.
64. Comment financez-vous vos actions ?
Grâce aux adhésions, aux dons, à la zakat et au soutien des familles.
65. Peut-on devenir bénévole ?
Oui, toute personne sincère et bienveillante est la bienvenue.
66. Proposez-vous des formations sur la mort en Islam ?
Oui, des ateliers sont organisés régulièrement.
67. Est-ce possible de prévoir son rapatriement de son vivant ?
Oui, via une adhésion ou une assurance anticipée.
68. R.A.H.M.A peut-elle aider une famille sans papiers ?
Oui, sans distinction. La mort ne fait pas de différence.
69. Offrez-vous un service d’écoute après le décès ?
Oui, nous accompagnons les familles pendant et après les funérailles.
70. Intervenez-vous dans toutes les régions ?
Oui, partout en France et dans les DOM-TOM.
71. Peut-on vous appeler la nuit ?
Oui, nos lignes d’urgence sont ouvertes 24h/24.
72. Aidez-vous aussi les familles endeuillées à l’étranger ?
Oui, avec nos relais locaux et nos partenaires.
73. Comment adhérer à R.A.H.M.A ?
En ligne ou directement dans nos locaux.
74. Proposez-vous des funérailles collectives solidaires ?
Oui, pour les personnes isolées ou sans famille.
75. Quelle est la signification du nom R.A.H.M.A ?
Il vient de “Rahma”, qui signifie “miséricorde” en arabe.
La mort en Islam – Spiritualité et foi
76. Que dit l’Islam sur la mort ?
La mort est un passage vers l’au-delà, une rencontre avec Allah ﷻ.
77. Pourquoi ne faut-il pas retarder l’enterrement ?
Parce que le Prophète ﷺ a recommandé de hâter l’inhumation par respect pour le défunt.
78. Peut-on faire des invocations pour le défunt ?
Oui, c’est un acte méritoire qui apaise son âme.
79. Que se passe-t-il pour l’âme après la mort ?
Elle entre dans la vie du Barzakh, en attente du Jour du Jugement.
80. Les pleurs sont-ils interdits ?
Non, pleurer est humain. Ce qui est interdit, c’est l’excès ou la lamentation.
81. Pourquoi dit-on “Inna lillahi wa inna ilayhi raji‘oun” ?
Parce que tout vient d’Allah et tout retourne à Lui.
82. Peut-on réciter le Coran pour le défunt ?
Oui, c’est une tradition recommandée et bénéfique.
83. Peut-on faire des aumônes au nom du défunt ?
Oui, c’est une sadaqa jariya, une aumône continue qui lui profite.
84. Peut-on visiter les tombes ?
Oui, c’est une Sunna qui rappelle l’au-delà et encourage la piété.
85. Que faut-il dire en visitant une tombe ?
“La paix soit sur vous, habitants de ces demeures… Vous nous avez précédés et nous vous rejoindrons.”
86. Peut-on transporter le corps pendant le Ramadan ?
Oui, le rapatriement n’a pas de restriction liée au mois.
87. Est-ce un péché de ne pas rapatrier un défunt ?
Non. Ce n’est pas une obligation religieuse, mais un choix familial honorable.
88. Les enfants vont-ils directement au Paradis ?
Oui, selon les paroles du Prophète ﷺ, ils sont accueillis dans la miséricorde d’Allah.
89. Peut-on prier pour une personne non musulmane ?
On peut demander à Allah de guider ou d’apaiser les vivants, mais pas d’invoquer pour le pardon d’un non-musulman décédé.
90. Faut-il annoncer le décès à la mosquée ?
Oui, pour inviter à la prière funéraire et au soutien de la communauté.
91. Peut-on faire une prière de Janaza à distance ?
Oui, c’est permis si le corps est ailleurs.
92. Peut-on assister à l’enterrement d’une personne d’une autre religion ?
Oui, par respect humain, sans participer aux rites religieux.
93. Est-ce que les femmes peuvent aller au cimetière ?
Oui, c’est permis avec pudeur et recueillement.
94. Est-ce que l’âme entend les vivants ?
Selon plusieurs hadiths, le défunt entend les salutations qu’on lui adresse.
95. Pourquoi faut-il se souvenir souvent de la mort ?
Parce qu’elle nous rappelle notre retour à Allah et nous pousse à faire le bien.
96. Peut-on donner le nom du défunt à un enfant ?
Oui, c’est une belle manière d’honorer sa mémoire.
97. Peut-on lire la Fatiha pour un défunt ?
Oui, c’est une pratique répandue et apaisante.
98. Pourquoi faire des sadaqa après un décès ?
Parce que les bonnes actions continuent de bénéficier au défunt.
99. Est-il permis de pleurer plusieurs jours ?
Oui, tant que cela reste dans la pudeur et la reconnaissance du destin.
100. Comment R.A.H.M.A voit-elle la mort ?
Comme un retour plein de miséricorde, où la solidarité humaine et la foi se rejoignent pour accompagner le dernier voyage avec amour.